Qu’est-ce que le confort thermique ?

Le confort thermique, ou du moins la sensation du confort résulte du bilan thermique du corps d’un individu. Le système de régulation interne du corps humain permet de continuellement maintenir une température interne proche de 37°C, qui représente la température interne du corps pour un individu au repos dans un environnement confortable.

D’une manière générale, une personne est en situation de confort si le bilan thermique des échanges avec son environnement est nul, tout en maintenant sa température interne.

Ainsi, le corps humain produit de la chaleur, résultante des activités métaboliques (digestion et activité physique). Cette chaleur produite doit être continuellement évacuée afin d’éviter une accumulation de chaleur trop importante et une élévation locale ou générale de la température du corps au-dessus de la valeur normale, créant ce qu’on appelle l’hyperthermie. En revanche, si les pertes thermiques sont plus importantes que la chaleur produite par le corps humain alors celui-ci est en hypothermie, qui est définie comme la baisse de la température centrale du corps.

Il est donc primordial de maintenir la température interne du corps constante afin d’éviter des problèmes de santé.

Comment évaluer le confort thermique ?

Deux grandes méthodes existent afin d’évaluer ce confort : la méthode d’échange de chaleur, et la méthode par étude contextualisée. La méthode d’échange de chaleur ou méthode analytique est basée sur les différents échanges opérants entre le corps et l’environnement en prenant en considération la physiologie. Elle a pour objectif de pronostiquer la réaction des personnes vis-à-vis de leur environnement. La méthode par étude contextualisée est une approche qui consiste à mesurer et évaluer simultanément les conditions climatiques au sein de la pièce étudiée pour le confort thermique et la sensation de confort thermique ressentie par les personnes. À l’aide de méthodes statistiques, les situations de confort peuvent alors être définies. C’est par exemple le cas pour le Diagramme de Givoni, très utilisé à La Réunion.

Commune aux deux méthodes, la complexité de l’étude du confort thermique repose principalement la diversité des domaines scientifiques impliqués, tels que la physique et la physiologie. Selon de Dear et Kim (Dear and Kim, 2016), on peut définir le confort thermique comme l’état d’esprit exprimant la satisfaction vis-à-vis de son environnement thermique. En allant plus loin, d’après la même étude, les paramètres physiques impactant le confort sont aux nombres de quatre. Parmi eux, on retrouve notamment : la température d’air, la température radiante moyenne, l’humidité relative et enfin la vitesse d’air. Deux autres paramètres sont eux relatifs à l’individu : le « met » et le « clo ». Ces paramètres décrivent la quantité de chaleur émise par un individu en fonction de son activité ainsi que la résistance thermique entre l’individu et l’environnement extérieur.

Des variables non quantifiables…

Des études ont néanmoins montré que l’aspect de confort était impacté par des éléments non quantifiables, comme la culture ou les humeurs (Brager and de Dear, 1998; Olesen and Parsons, 2002). Ces subjectivités peuvent alors influencer la « mesure » du confort dans un environnement donné.

Le confort thermique urbain

En milieu urbain, les transferts thermiques conductifs entre l’homme et son environnement n’ont pas d’impact significatif sur la notion de confort thermique. Les échanges de chaleur par convection sont eux plus importants et dépendent notamment de la température d’air et de la vitesse d’air. La mesure de ces variables physiques de l’ambiance ne pose généralement pas de problèmes en extérieur. L’environnement radiatif a lui aussi un impact non négligeable sur le bilan thermique global du corps humain, notamment en cas d’exposition directe d’un individu à un rayonnement solaire important. Les échanges radiatifs sont également dépendants des températures de surface environnantes. Or, l’environnement radiatif extérieur est complexe, composé de nombreux flux de courte et grande longueur d’onde. La température radiante moyenne permet de globaliser l’ensemble des rayonnements de courte et longue longueur d’ondes atteignant le corps humain.

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Pour concevoir des bâtiments en milieu tropical, il est essentiel de mesurer de manière convenable le confort thermique et passer par une expertise de qualité. Notre entreprise se tient à votre disposition pour améliorer le confort de vos locaux et de vos espaces extérieurs.